Centre belge de NEUROFEEDBACK
FAQ Neurofeedback spécifique
Comment différencier l’effet placebo de l’entraînement par neurofeedback ?
L’effet placebo existe TOUJOURS, dans toute thérapie, même avec les meilleurs médicaments. Mais des études scientifiques ont montré que les effets de l'entraînement cérébral par Neurofeedback dépassent les effets attribuables à un placebo.
En 2014, l'Association Américaine de Pédiatrie de Californie qui regroupe quelques 60.000 pédiatres a statué sur l'efficacité du Neurofeedback en lui attribuant un niveau 1 de preuve d'efficacité (le plus haut niveau) au même titre que les psychostimulants.
Il existe cependant encore des réticences à accepter ces nouvelles méthodes, car souvent malheureusement des études scientifiques "biaisées" sont utilisées par des lobbies ayant des intérêts divergents, pour animer la controverse; ce qui retarde bien entendu une plus large diffusion de cette méthode comme beaucoup d'autre pratiques alternatives (aux médicaments).
A partir de quel âge peut-on faire du neurofeedback spécifique ?
Il n'y a pas de limites d'âge pour faire du neurofeedback spécifique. Il faut toutefois être capable de réagir aux consignes et être réceptif aux récompenses reçues sous forme de feedback auditif ou visuel lors de l'entraînement. En général il est possible d'entraîner des enfants dès 6 ans, selon les possibilités de l'enfant. De la même façon, il n'y a pas de limite supérieure d'âge pour effectuer un entraînement cérébral par neurofeedback car on sait aujourd'hui que la neuroplasticité cérébrale dure toute la vie.
Existe-t-il des effets secondaires indésirables et quels sont-ils ?
Les effets secondaires suite à l'entraînement cérébral sont rares. Ils se présentent alors sous la forme de fatigue ou de maux de tête pendant ou après la séance. Ces effets secondaires disparaissent rapidement et sont souvent observés lors des toutes premières séances. Ils sont la plupart du temps la conséquence de nervosité ou d'anxiété face à la nouveauté de ce type d'entraînement.
La méthode d'accompagnement personnalisé préconisée chez Neuroform permet d'éviter les effets du surentraînement. Le suivi régulier par qEEG permet de modifier le protocole d'entraînement cérébral si cela s'avère nécessaire et de plus, l'accompagnement permanent du coach permet de suivre en temps réel la qualité de l'entraînement cérébral en suivant les variations de l'électroencéphalogramme durant tout le temps de la séance.
Peut-on être victime d’un surentraînement cérébral ?
Oui, en effet on peut être victime d'un surentraînement cérébral comme c'est le cas lors d'un entraînement physique intense.
Avec le Neurofeedback spécifique, il faut respecter un temps de repos entre deux séances. Nous recommandons d'espacer 2 séances d'entraînement consécutives de 24 heures. Le nombre d'essais par séances doit permettre un temps effectif de vingt et un minutes d'entraînement environ.
Le temps total de la séance d'entraînement est d'une heure, comprenant le suivi et le coaching.
Pourquoi faut-il s’entraîner à raison de deux séances par semaine?
Comme pour toute forme d'entraînement qui aboutit à de nouveaux apprentissages, il faut un minimum de répétition par période de temps pour que ces nouveaux circuits cérébraux se renforcent. Il est conseillé de s'entraîner deux fois par semaine avec la méthode de neurofeedback spécifique.
Existe-t-il plusieurs formes ou appareils de neurofeedback spécifique ?
Oui, il existe de nombreux fabricants de matériel de neurofeedback à travers le Monde.
Cependant, l'un des plus anciens et des plus reconnus sur le marché est incontestablement le système Biograph Infiniti de la Société Thought Technology installée à Montréal.
Les séances de neurofeedback sont-elles remboursées par l'INAMI ?
Non. La Belgique, comme la France, présente un réel retard face à ces méthodes pourtant largement utilisées aux États-Unis, au Canada, en Allemagne, aux Pays-Bas....
Est-ce que le neurofeedback peut guérir le TDAH ?
Le Neurofeedback spécifique ne prétend pas guérir le TDAH (il ne s'agit d'ailleurs pas d'une maladie !) mais peut contribuer à diminuer durablement ses sympômes.
Lorsque le cerveau qui présente ce profil présente des difficultés de développement neurologique, dès l'enfance des sympômes dysfonctionnels vont pouvoir apparaître: difficultés attentionnelles, impulsivité, anxiété, hyperactivité...
Des conséquences psychologiques peuvent apparaître comme, par exemple, le manque d'estime de soi. De plus, d'autres symptômes dysfonctionnels sont souvent associés : troubles anxieux, troubles des apprentissages, dyslexie, dysphasie ou dyspraxie (troubles de l'acquisition de la coordination)...
Le but du neurofeedback spécifique est de rechercher, par l'entraînement cérébral, une neurorégulation qui va pouvoir redonner au cerveau, grâce à sa neuroplasticité, la possibilité de se moduler. De ce fait, l'ensemble de ces symptômes vont pouvoir dans un grand nombre de cas, s'améliorer durablement.
Est-ce que l’entraînement par neurofeedback spécifique donne toujours des résultats ?
Non, l'entraînement par neurofeedback ne réussit pas tout les coups. Il y a des cerveaux qui ne répondent pas bien à l'entraînement cérébral ou bien des situations qui représentent des contraintes qui freinent ou empêchent de tirer des bénéfices de l'entraînement.
L'évaluation initiale en neurothérapie est primordiale pour estimer plus précisément les chances de réussite. De plus, le suivi par qEEG est indispensable tout au long du parcours d'entraînement pour mesurer le degré des changements observés sur le plan clinique.
Est-ce que le neurofeedback permet d’améliorer l’attention et le contrôle moteur?
Oui. Il est parfois difficile de comprendre comment on peut améliorer tout à la fois des problèmes cognitifs, tel que le trouble de l'attention, et simultanément améliorer des problèmes de contrôle moteur.
Or, il est bien connu en neuro-anatomie que les sites cérébraux (appelés aires de Brodman) qui contrôlent l'attention sont aussi ceux qui contrôlent la motricité. La neurorégulation va donc s'effectuer autant en améliorant le contrôle attentionnel que le contrôle moteur.
Est-ce que des chocs électriques sont envoyés lors de l’entrainement en Neurofeedback ?
Non, il n'y aucun choc électrique envoyé lors d'un entraîenement cérébral par neurofeedback. Dans tous les cas, les capteurs utilisés n'ont d'autre rôle que celui de transmettre une information issue de la surface de la peau à un ordinateur pour simplement en établir la mesure.
Est-ce que ça fait mal ?
Non, ça ne fait pas mal.
Rien n'est introduit dans le cerveau. Les capteurs posés sur le cuir chevelu n'ont d'autre utilité que de capter l'électricité produite par les neurones sous le crâne. Un peu à la manière d'un thermomètre pour mesurer la température.
Certains personnes hypersensibles seront parfois gênés par la pose des capteurs sur les oreilles mais avec un peu d'attention particulière de la part du praticien et cet inconfort disparaît immédiatement.
Est-ce qu’il arrive qu’on puisse arrêter de prendre un psychostimulant suite à un entraînement en neurofeedback ?
Oui, il arrive assez fréquemment que suite à un programme d'entraînement cérébral, les parents, avec l'avis de leur médecin traitant, décident de suspendre la prise de psychostimulants. C'est d'ailleurs ce fait qui a fait dire à l'Association Américaine de Pédiatrie en 2104 que le Neurofeedback était aussi efficace que la prise de psychostimulants pour contrer les effets négatifs observés dans le TDAH.
Pourquoi le neurofeedback n'est-il pas une pratique reconnue et recommandée par les médecins généralistes ou spécialistes ?
Les méthodes de biofeedback représentent encore aujourd'hui, et particulièrement en Europe méridionnale, des techniques innovantes et méconnues pour l'amélioration des fonctions cérébrales afin de pouvoir accéder à son plein potentiel. De plus, en ces temps de lutte contre les gaspillages dans le système de Santé, il faut se rendre à l'évidence que les solutions efficaces préventivement ne représentent pas une priorité pour une majorité de professionnels trop souvent orientés vers la seule lutte contre des symptômes pathologiques au moyen de médicaments.
De plus, la pratique du Neurofeedback n'étant pas encadrée, son développement par des pseudo-praticiens peu qualifiés non spécialistes de la santé n'incite pas non plus les médecins à la confiance ce qui freine d'autant son développement.
Le neurofeedback peut-il aider pour lutter contre les méfaits de la maladie d’Alzheimer ?
Oui, le Neurofeedback peut aider des personnes atteintes par la maladie d'Alzheimer. Bien évidemment, ces méthodes n'ont pas la prétention de guérir ce type de maladies mais elles peuvent contribuer à freiner les pertes progressives de la cognition. Il y a d'ailleurs de nombreuses publications scientifiques (en anglais) sur les bienfaits du neurofeedback pour aider dans ces cas précis.
Peut-on continuer de voir son psychologue ou son spécialiste en même temps que le programme de biofeedback et neurofeedback ?
Oui, bien sûr.
Il est d'ailleurs souvent conseillé de suivre parallèlement des séances de coaching pour apprendre à gérer les situations quotidiennes générant du stress et des émotions négatives. Il est aussi parfois important de poursuivre une médication en cours et dans tous les cas une collaboration entre les intervenants de santé est souhaitable pour mener à bien la poursuite des objecifs initiaux.
Est-il nécessaire d'avoir des problèmes pour faire du neurofeedback ?
Non, bien sûr. De nombreuses personnes vont faire du neurofeedback tout simplement pour améliorer leur niveau de performance. C'est le cas pour des artistes qui désirent augmenter leur créativité, des sportifs qui recherchent un niveau de performance accrue ou bien, tout simplement, ceux qui veulent améliorer la performance au travail, ou lorsqu'ils font face à de nouveaux apprentissages comme celui, par exemple, d'une nouvelle langue à acquérir.
Est-il utile de faire du neurofeedback suite à un cancer?
Des études clinques démontrent que, suite à un cancer, les facultés cognitives peuvent être affectées. Le déficit cognitif (ou "chemobrain") qui affecte couramment jusqu’à 35 % des malades du cancer après chimiothérapie peut persister longtemps après la fin du traitement. Il peut donc être très utile dans ces situations de recourir à ce type d'entraînement cérébral.
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